image-slider-actu-janvier-2020.jpgDes incendies ravageurs en Australie aux inondations catastrophiques en France et ailleurs, les phénomènes climatiques graves s’accumulent sur notre planète. Personne ne peut désormais ignorer le dérèglement climatique qui devient chaque jour plus menaçant. L’industrie microtechnique est en première ligne dans la lutte contre cette évolution néfaste. Elle doit affronter des défis importants (fabriquer plus avec moins de ressources, éviter les gaspillages, recycler et atteindre le zéro déchet, etc.). Mais en même temps, l’objectif écologique ouvre pour les entreprises microtechniques de riches opportunités. En effet, les nano et microtechnologies (capteurs, fabrication additive, lasers…) sont et seront indispensables pour assurer la production des produits de plus en plus « verts ». La transformation de l’industrie automobile, obligée de passer du moteur thermique à des solutions écologiques, n’est qu’un premier signe prodromique de ce bouleversement. Ainsi, les entreprises spécialisées prouveront leur capacité à fournir des réponses adéquates à ce challenge au prochain salon international des microtechniques et de la précision, Micronora, qui aura lieu du 22 au 25 septembre 2020 à Besançon (Doubs). Les solutions, que les visiteurs découvriront sur les stands et au travers de l’animation « Zoom » consacrée à la fabrication additive, s’inscrivent bien sûr dans une démarche toujours innovante, celle de l’Industrie du futur. Une transformation indispensable, mais dans laquelle l’industrie française a pris du retard par rapport à ses concurrents européens.

L’étude réalisée par le cabinet Accenture Strategy à la demande de l’Association pour l’industrie du futur (AIF), le Symop et le Gimelec ainsi que leurs partenaires (FIM, Cetim, Medef) cible les dysfonctionnements qui pénalisent l’industrie dans l’Hexagone. Menée auprès de dirigeants de 450 entreprises de plus de 50 salariés, cette enquête met en évidence la rentabilité insuffisante, le manque d’investissement dans le renouvellement du parc machines et dans les automatismes, la trop faible intégration des chaînes de valeur, l’adoption lente et inégale de la transformation numérique, une offre en équipements et machines qui doit mieux s’adapter à la demande.

Alors, que faire pour enlever ces obstacles ? L’étude préconise plusieurs mesures, comme la localisation des chaînes de valeur stratégiques ou le développement de l’offre « machines » avec la mise au point d’équipements et de solutions intelligentes capables de couvrir toute la chaîne de production (photo : fabrication de tours et centres d’usinage Realmeca). Mais aussi, le renforcement de l’exportation, l’accélération de la mise en place des infrastructures 5G et de la fibre, la préparation des ressources humaines pour la production de demain…

Il ne nous reste qu’à souhaiter que cette nouvelle année soit le début de l’ère écologique et celle d’un nouveau départ de l’industrie française.

Bonne et heureuse année 2020 à toutes et à tous !

Date de publication : janvier 2020

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