Fruit de la fusion de trois organisations professionnelles (CISMA, SYMOP, PROFLUID), l’organisation fédère les entreprises qui fabriquent des biens d’équipement et des machines pour la production industrielle.
Les chiffres se passent de commentaires. En effet, cette association qui regroupe trois syndicats professionnels, représente 600 entreprises adhérentes, 82 000 emplois en France et réalise un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros, dont 11 milliards à l’export. Evolis joue un rôle éminent dans l’effort de réindustrialisation de la France. « Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas d’industrie forte sans un secteur des équipements et des machines de production puissant », constate Olivier Dario, Délégué Général d’Evolis. « Il n’y a pas non plus d’industrie forte sans un secteur des équipements et des machines qui innove. L’industrie a besoin d’une politique européenne de protection et non de contraintes. »
Les actions d’Evolis démontrent cette politique volontariste. L’association est ainsi un acteur clef du programme « Industrie du futur » lancé dans le cadre du plan France Relance. Les subventions de ce programme peuvent représenter jusqu’à 40 % d’aide à l’achat sur plusieurs catégories de machines/équipements pour l’Industrie 4.0 : commande à distance, systèmes de manutention robotisés, robots de démolition, robots de fauchage, robotique, solutions d’Intelligence Artificielle, logiciels, fabrication additive, machines à commande programmable ou numérique, etc. « Ce programme a été un véritable succès qui a mis en exergue l’appétence des industriels pour les technologies 4.0 et a permis de rattraper une partie du retard de la France en matière de modernisation de son parc machines », constate Jean-Claude Fayat, Président d’Evolis. « Cette dynamique se poursuit aujourd’hui avec France 2030 au travers d’axes stratégiques bien identifiés (hydrogène, nucléaire, etc.). »
L’industrie doit attirer les jeunes talents
Premier maillon de la chaîne de valeur, Evolis et ses adhérents contribuent activement à la compétitivité de l’industrie française par la modernisation de l’outil de production. Au cœur de ce dernier, l’ensemble de l’outil de production et les adhérents travaillent activement à la décarbonisation de l’Industrie 4.0. Remanufacturing (combinaison de matériaux neufs et d’origine qui transforme les équipements usagés en équipements comme neufs), gestion des eaux, numérisation des machines, fabrication additive, circuits courts, économie de la ressource… Leurs initiatives sont nombreuses pour décarboner les processus de fabrication, les machines et l’ensemble des équipements produits. Face à l’ensemble de ces projets, l’attractivité de l’industrie reste cependant l’un des plus grands défis du secteur. « Parfois délaissée, l’industrie souffre d’une image passéiste et doit se renouveler pour attirer les jeunes talents« , constate Jean-Claude Fayat. « La proportion d’entreprises déclarant rencontrer des difficultés de recrutement atteignait 59 % en novembre 2022. C’est un des plus hauts niveaux depuis 1991. Nous avons donc constitué une organisation professionnelle qui a pour objectif de mettre en lumière un maillon indispensable de la chaîne de valeur de l’industrie hexagonale : les biens d’équipement et les machines pour la production industrielle. »
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