Organisme reconnu, France Horlogerie accompagne aussi bien les nombreuses PME que des ETI qui s’activent dans cette filière industrielle d’excellence. Ici la montre électronique conçue par SilMach. Source : Laurent CHEVIET / SilMach
Organisme reconnu, France Horlogerie accompagne aussi bien les nombreuses PME que des ETI qui s’activent dans cette filière industrielle d’excellence. Ici la montre électronique conçue par SilMach. Source : Laurent CHEVIET / SilMach

Organisation professionnelle créée en 1947, France Horlogerie regroupe l’ensemble de la chaîne de valeur de la fabrication horlogère dans l’Hexagone. Engagée dans un processus de développement innovant, elle vise aussi bien le développement de l’outil industriel que la mise en place de technologies modernes, la création de grappes d’entreprises ou la création d’espaces collaboratifs d’innovation.

« Notre association compte trois collèges qui représentent l’ensemble de ses adhérents issus de la filière horlogère française. À savoir, les montres et accessoires de mode, les composants (boîtes, aiguilles, mouvements et pièces constitutives, bracelets), les microtechniques et la sous-traitance liées au luxe ainsi que l’horlogerie de gros volume (distribution et synchronisation horaire, horlogerie industrielle…) », précise Guillaume Butty, Vice-Président Collège Composants de France Horlogerie et Président du Conseil de surveillance d’Allium Finances, une structure qui répond aux besoins de financements des entreprises horlogères. « Organisme reconnu, France Horlogerie accompagne aussi bien les nombreuses PME que des ETI qui s’activent dans cette filière industrielle d’excellence, du fournisseur au consommateur. » L’union fait ainsi sa force en lui permettant de nouer des partenariats capables d’assurer une meilleure représentativité auprès des institutionnels et pouvoirs publics. Nous visons la création d’un écosystème à 360°, gage de développement harmonieux et surtout, capable de valoriser le savoir-faire exceptionnel des entreprises horlogères françaises. Mais également, de profiter de nombreux talents disponibles en France dans ce domaine et d’exploiter un tissu de formation très riche, écoles d’ingénieurs ou lycées professionnels, qui ont une vision prospective pour assurer la formation des talents de demain. « Les résultats de cette stratégie infatigable que nous mettons en œuvre se matérialisent dans la mise sur le marché de mécanismes de plus en plus complexes, de matériaux de plus en plus résistants, de solutions de plus en plus innovantes… », constate Guillaume Butty. « Design, mouvements de montres, connectivité, nouvelles technologies de motorisation…, la France ne cesse d’innover en matière horlogère. » Un exemple éloquent : la petite société bisontine SilMach, une pionnière de la micromécanique MEMS sur silicium. Sa montre révolutionnaire dispose d’un dispositif doté de quatre pièces entourant un cœur monolithique en silicium qui remplace le moteur pas à pas classique. Avec plusieurs avantages : une taille minuscule, l’insensibilité aux champs magnétiques et un fonctionnement sans lubrifiant. « Nous assistons, en fait depuis plusieurs années, à l’éclosion de jeunes marques françaises très innovantes. Comme SilMach qui vient de créer grâce à son innovation de rupture, un nouveau marché. Celui des montres électroniques qui se situent à côté de celles mécaniques et à quartz », se félicite Guillaume Butty. « France Horlogerie porte ainsi depuis près de deux ans cette stratégie de réindustrialisation de la filière horlogère française. Les études (comme celle de Square) menées par notre organisation démontrent que cette démarche s’appuie sur un intérêt fort du consommateur pour le « fabriqué en France » et la montre durable. Elle assurera le développement de nombreuses marques horlogères dites émergentes ou déjà installées. » Une initiative qui nécessitera cependant environ 120 millions d’euros de besoins d’investissement, entre autres mesures, pour la modernisation de l’outil industriel. Le Gouvernement a d’ailleurs, inscrit la montre dans le programme de réindustrialisation qui concerne plusieurs objets du quotidien (textile en lin et chanvre, vélo, horlogerie, chaussure et jouet). 

« Pour accompagner ce projet, l’association Micronora, qui organise le salon éponyme – leader mondial dans le domaine des microtechniques et de la précision – du 24 au 27 septembre 2024, s’associe à France Horlogerie pour organiser, lors de la journée du 26 septembre, des rencontres entre les fabricants horlogers et des sous-traitants afin de faciliter leur collaboration ou de nouer des partenariats » annonce ainsi le responsable de France Horlogerie. Cette dernière prévoit, par ailleurs, plusieurs mesures concrètes destinées à faire mieux coopérer les différents maillons de la chaîne de valeur française. Comme par exemple, le développement de l’outil industriel et d’une plateforme numérique de collaboration. Ou la mise en place de technologies modernes comme la fabrication additive, d’automatismes plus simples et efficaces comme les cobots ou les outils d’intelligence artificielle. Ou encore, la création de grappes d’entreprises autour d’une même spécialité pour mutualiser les besoins, comme la fabrication de boîtiers de montres. Voire même, la création d’un espace collaboratif d’innovation. Des mesures qui assureront la création continue, d’ici à 2030, d’emplois sur ce marché qui a connu en 2022 une croissance du chiffre d’affaires de 12 %, suivie de 7 % en 2023. Une évolution à suivre…

Chiffres clés de la fabrication horlogère française en 2023

80 % de la production est exportée
407 millions d’euros de chiffre d’affaires
Environ 100 entreprises 
Environ 3 000 emplois


www.francehorlogerie.com

Date de publication : mai 2024

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