La division Advanced Manufacturing de GF Machining Solutions (GFMS) a fait évoluer sa machine Laser P 400 U pour mieux prendre en compte les applications horlogères et médicales.
Pouvant être équipée d’une ou deux sources laser nanoseconde ou femto-seconde, elle s’adapte également aux nouveaux marchés, comme la fabrication des dispositifs optiques
Spécialisé dans l’industrialisation de machines-outils pour différentes applications, dont l’usinage laser, le constructeur suisse est toujours à l’écoute des utilisateurs. « Les industriels cherchent des solutions plus polyvalentes et plus efficaces pour améliorer la productivité ainsi que la qualité de leurs fabrications », explique Jean-Louis Facila, Support Vente Advanced Manufacturing Europe pour GFMS. « Véritable « couteau suisse », notre nouvelle machine 3 et 5 axes Laser P 400 U GF Femto Flexipulse répond parfaitement à ces désidératas. » Dotée d’une nouvelle source femto-seconde de 40 W, capable de travailler en longueur d’onde infrarouge ainsi que verte, elle est adaptée à l’usinage fin d’une vaste gamme de matériaux. Tels que le verre et le saphir mais aussi le titane, l’argent, le nickel, les polymères… « Ce qui lui permet de faire ses preuves dans de nouveaux marchés, comme la fabrication des dispositifs optiques« , précise le spécialiste. L’utilisateur peut passer du laser infrarouge au laser vert en fonction de l’application et la machine offre une productivité importante grâce à l’énergie fournie par la source laser (200 µJ/pulse pour le 40 W). La sécurité des opérations est assurée à 100 %, une condition sine qua non pour pouvoir exploiter sereinement des sources à haute énergie comme les « femto-seconde ». La machine Laser P 400 U est aussi disponible dans une configuration avec deux sources laser à durée de pulse variable, dont une source nanoseconde 30 W ou 50 W et une autre source femto-seconde de 20 W infrarouge. Cette configuration est autant adaptée aux opérations d’ébauche que de finition de matériaux différents.
Une solution utile pour les usineurs et les designers
« Le fonctionnement du laser est contrôlé grâce à l’interface homme-machine de la machine, ce qui simplifie la vie des opérateurs« , ajoute Jean-Louis Facila. En fait, la solution de GFMS peut être exploitée aussi bien par des techniciens que par des designers. Les premiers peuvent, à partir du modèle CAO de la pièce, préparer les fichiers via le « plugin » GF LaserCAM pour créer le programme d’usinage et ensuite l’usiner sur la machine laser. Les designers eux, disposent du logiciel développé en interne GF Laser Design (comme pour GF LaserCAM) qui leur permet de réaliser le même travail mais à partir de textures « images en niveaux de gris ». Le constructeur suisse a également mis au point un outil de simulation qui permet de tester les programmes avant de passer à l’usinage, le GF Laser Simulation 5 axes. « La machine que nous proposons peut-être accompagnée de différents moyens d’automatisation« , souligne l’expert de GFMS. « L’utilisateur peut ainsi choisir des systèmes de chargement/déchargement dans le catalogue des intégrateurs ou ajouter à la machine une des deux solutions que nous proposons, System 3R WPC et WPT 1. »
Le constructeur suisse est loin d’avoir exploité tout le potentiel des nouvelles sources laser femto-seconde. Ainsi, dans le domaine médical, les travaux menés en collaboration avec des chercheurs de l’université de Birmingham ont montré que la tenue des bactéries sur la surface des pièces à texturation diminue sensiblement. La lutte anti-contrefaçon est un autre exemple d’application d’avenir. L’industrie horlogère peut profiter également de l’usinage avec le laser vert du saphir, une opération réalisée avec des spots laser dont la taille est divisée par deux. Ce qui diminue les éclats et améliore la définition de la gravure. On peut aussi combiner des opérations de gravure et de découpe avec des Ra de 0,25 µm et Rz de 3,49 µm, mais également assurer la découpe intérieure et extérieure du laiton, voire la gravure de pièces en céramique (ZrO
www.gfms.com
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